Id閑s blanches,
Id閑s noires
Comme les balles
Sortent des manches
Des m閙oires
Et s'en vont au bal
Et se regardent
Sans arr阾
Rebondir
Sans jamais rien se dire,
Qu'elles restent
Dans leurs gestes
Bien s閜ar閑s,
Dans le m閘ange
Dans l'閏hange
Deviendraient nos id閑s
Des id閑s folles
Qui s'envolent
O l'on veut aller
A voler plus haut que nous qui sait ce qu'elles vont 
trouver!
Des couleurs nouvelles

Et des mots inconnus
Et des musiques irr閑lles
A jamais d閒endues.
Si vous voulez les attraper,
Vous vous casserez la gueule
Et resterez l tout seul
Comme dans les

S閞ies blanches,
S閞ies noires
De nos amours,
Quand le coeur flanche
Et veut y croire
On fait vite un d閠our.
On sait tr鑣 bien qu'on ne va pas en mourir
Mais on ne veut rien dire.
C'est la danse
Des prudences.
N'allons pas
Pour un je t'aime
Risquer m阭e
De faire un faux pas.
Amour en panne,
Si tu planes,
Moi je reste en bas.
A voler plus haut que nous qui sait ce que tu 
trouveras!
Comme sur une 頻e,
Reconna顃re quelqu'un
Dans les minutes immobiles
Qui n'auront pas de fin.

Emm鑞e-moi, tant pis pour moi
Si je me casse la gueule.
Je resterai l tout seul
Devant les

Pierres blanches,
Pierres noires
Qui sont tomb閑s
Des avalanches
De l'histoire
Et que j'ai gard閑s
Comme les bons et les mauvais souvenirs
Mais 鏰 ne veut rien dire.
Coquillages
De la plage
Bien align閟,
Je vous regarde,
Je vous garde
Sur la chemin閑.
Je vous ramasse,
Je vous passe
Dans l'autre main, et
Je vous lance dans les airs et vous partirez en fum閑!
Que le vent vous porte
O s'en vont pour finir
Les id閑s noires, les amours mortes
Les mauvais souvenirs.
A chaque fois, je le sais bien,
Vous tomberez dans mes mains.
Je vous lancerai sans fin
Comme les

Balles blanches,
Balles noires
Du jongleur
Qui, le dimanche,
Dans les foires,
Font notre bonheur
Et qu'on regarde sans arr阾 rebondir
Sans jamais rien leur dire.